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plateau de vanves - Page 33

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES : DANS L’ŒIL DU CYCLONE !

    DRAME MORTEL : Peu avant 20H, sur le Plateau, au café Le Soleil Levant, carrefouir Albert Legris, un jeune homme de 24 ans, fils d’une nourrice,  a été tué par un ou plusieurs coups, portés avec une arme blanche. La police était tout de suite sur les lieux, bloquant tout le quartier en fermant l’établissement, la victime étant allongée au sol, une plaie saignante à la jambe. Jean Cyril Le Goff conseiller municipal (PS) qui rentrait de son travail, s’est étonné en voyant les girophares bleus, le café fermé à cette heure, avec quelques jeunes et habitants groupés devant. Il s’est arrêté pour se renseigner et a prévenu tout de suite le maire, Bernard Gauducheau, qui n’en n’avait pas été encore informé, et s’est rendu sur les lieux. Ce drame serait intervenu au cours d’une rixe, d’un réglement de compte entre dealers. Personne ne sait vraiment, mais la victime était connue (défavorablement) des service de police. Deux témoins ayant directement assisté à la scène ont été entendus dès Mercredi soir. L’enquête a été confiée au SDPJ des Hauts-de-Seine.

    SOUTIEN  : Bernard Gauducheau (UDI) et Isabelle Debré (UMP) ont consigné avec 28 maires et 8 parlementaires un communiqué de presse del’association des Maires des Hauts de Seine demandant au Premier ministre « de bien vouloir revoir sa position actuelle dans l’intérêt du projet et de la population du Grand Paris » après avoir « décidé unilatéralement de remplacer » Etienne Guyot, Président du Directoire de la SGP « par son conseiller en charge des collectivités territoriales et de la décentralisation, Philippe Yvin ». Alors que tous les édiles (quelle que soit leur appartenance politique), et les milieux économiques « apprécient de travailler avec Etienne Guyot dont chacun salue la compétence, l’engagement et le sens du dialogue ». Comme Jean Yves le Bouillonnec, Christian (Pdt du CG94), Patrick Devedjian (Pdt du CG92), ses édiles altoséquanais « dénoncent cette décision à un moment crucial pour la mise en chantier du métro GPE et alors que la SGP vient de voter un budget d’investissement conséquent pour cette année 2014. Il nous semble qu’au moment, où toutes les énergies doivent être mobilisées pour ce projet d’intérêt général, il ne fait pas décapiter une équipe qui gagne et dont la direction opérationnelle a su donner une image d’impartialité et d’efficacité » 

    FUSION : La déclaration deJean Marc Ayrault, Premier Ministre d’aller plus loin hier matin sur France Inter, c’est à dire vers la suppression des départements de la petite couronne  dont les Hauts de Seine -  « On a besoin de métropoles et autour des métropoles, il faut simplifier » - se situe  ainsi dans la droite ligne du chef de l’Etat qui avait souhaité que « les départements situés dans les grandes aires métropolitaines devront définir leur avenir », en prenant exemple sur le Rhône. Ce qui n’est pas nouveau puisque plusieurs élus franciliens ont déjà proposé de les supprimer. Mais cette déclaration a provoqué de multiples réactions en chaîne dés le milieu de la matinée.  Ainsi le président du conseil général des Hauts de Seine était le premier à réagir  sur les radios et TV en invitant le Premier Ministre à s’occuper plutôt de la Loire Atlantique qu’il refuse de rattacher à la Bretagne alors que c’est demandé par l’ensemble des élus bretons. Même Isabelle Debré qui était l’invitée du journal de 19H sur LCP hier soir a réagit, en allant dans le sens des parlementaires UMP franciliens qui s’étonne de cette proposition « sans étude d’impact, sans concertation, sans bilan » comme Roger Karoutchi, son collégue sénateur qui s’étonnait : « Le gouvernement a établi en décembre le bazar institutionnel en IDF avec la Métropole, il essaie d’apparaître en janvier comme un pompier ! Les pompiers pyromanes doivent cesser de faire tout et n’importe quoi et négocier une suite plus méthodique et sereine avec les collectivités locales ! » 

    DECOURAGEMENT : C’est l’impression que laisse ses derniers temps André Santini, député maire UDI d’Issy les Moulineaux, à ses interlocuteurs, même s’il n’en fait aucune allusion devant les médias qu’il fuit d’ailleurs, évitant sa participation à des émissions.  Beaucoup s’en sont rendus compte à l’occasion des différentes cérémonies de vœux en lui parlant ou en échangeant avec ses collègues d’Issy les Moçulineaux. Il serait dépité de voir que tout ce qui a été construit patiemment avec persévérance tout au long de ses années, est en train d’être détricoté par le gouvernement et sa majorité, que ce soit avec la Métropole du Grand Paris ou la Société du Grand Paris, et notamment la tentative de déstabilisation qui dure depuis des mois avec des rumeurs sur le départ d’Etienne Guyot, président du directoire,  jusqu’à maintenant la fusion des départements de la 1ére Couronne. Tout le monde à Issy les Moulineaux attend sa décision ou non de repartir pour un nouveau mandat qu’il fait traîner par tactique politique ou par dépit politique, et beaucoup à Issy les Moulineaux et sa circonscription commence à s’en inquiéter !

  • DES ANNNIVERSAIRES A PROFUSION A VANVES EN 2014

    Le Blog Vanves Au Quotidien termine ce cycle historique par quelques rappels d’anniversaires dont certains seront marqués ou célébrés d’une façon ou d’une autre

    Voilà 150 ans, en 1864 : 3 jours après la visite du jeune prince impérial à Vanves, Napoléon signait le 6 Août 1864, un décret par lequel le petit collége Louis-le-Grand installé en 1853 à Vanves, était érigé en lycée autonome. « C’était le premier lycée parisien établi hors les mur de la capitale, au grand air, lycée jardin » et non plus « lycée caserne » raconte Hyppolite Chailley dans son livre « Des origines au début du XXéme siécle ». « Sous le nom de lycée Impérial, le nouvel établissement allait bénéficier de la faveur du gouvernement qui lui donnait pour chef, avec  des collaborateurs d’élites, le proviseur même de Louis Le Grand, Jean Baptiste Jullien, recteur honoraire. Ce fut tout de suite le lycée à la mode. Les élèves affluèrent, l’effectif passant de 350 internes en 1864 à 767 en 1869 ».  Xavier Renard explique dans son livre consacré au Château et au lycée de Vanves,  que « la personnalité de M.Jullien a beaucoup contribué à fonder la réputation du lycée dés l’origine. Agé de 62 ans, en 1864, il offrait l’image rassurante du pater familias à qui les familles confiaient personnellement leurs enfants qui, ne l’oublions pas avaient moins de 11 ans »

    Voilà 130 ans, en 1884 : Création de la Bibliothéque le 1er Octobre 1884 sur la proposition d’un professeur du lycée Michelet qui fut élu maire quelques années plus tard : Eugéne Baudoin (1896-1900). L’assemblée municipale lui attribuait une somme de 1000 frs et demandait au Conseil Général  de la Seine une subvention de 21 500 frs. En 1885, les livres étaient rangés dans une armoire installée dans un couloir ou une pièce de l’hôtel de ville. Elle s’est installée plus tard dans l’un des pavillons qui entouraient la mairie, puis un baraquement avant de se trouver dans son emplacement actuel. C’est grâce à la persévérance d’Annie Jouhet, maire adjoint chargée de la culture avec l’aide de Dominique Lahary qui s’occupait alors du Bibilobus,  que son aménagement actuel a pu se faire lors de la construction du Centre Administratif avec son théâtre, son marché et la tour d’habitation. Les locaux au départ étaient mal adaptés, les architectes n’ayant pas consultés les spécialistes afin de réserver, par exemple, plusieurs piéces aux bibliothécaires pour entreposer  les livres et les documents afin de les préparer à la consultation. Elle réussit alors à récupérer des pièces qui étaient réservées au Stade de Vanves. Elle a ouvert ses portes en 1979.

    Voilà 100 ans, en 1914 : Aristide Duru, maire  de Vanves entre 1911-1919, est  l'un des plus méconnus alors qu’il a été très proche des vanvéens lors du premier conflit mondial (1914-1918). Au Conseil Municipal du 31 Juillet 1914, il faisait voter à l’unanimité le vœu suivant : « Considérant que dans les circonstances présentes, tous les français doivent se serrer autour du drapeau et de ceux qui le portent. Adresse au gouvernement de la République et à l’armée nationale, l’expression de son ardente confiance patriotique et un salut affectueux à ceux de ses membres mobilisables qui vont aller combattre pour la défense sacrée de la patrie »… alors que Jean Jaurés était assassiné à Paris. Deux jours plus tard l’Allemagne déclarait la guerre à la France. On imagine l’ambiance alors qui devait régner à Vanves comme ailleurs, avec ses affiches placardées appelant à la mobilisation. Aristide Duru indiquait alors à ses collègues que la Mairie faisait face à ses obligations de mobilisation et pour rassurer ceux qui partaient sur le sort de leur famille. Frédéric Pic, lorsqu’il lui a succédé en 1920,  a toujours pris soin de rappeler tout le bienfait qu’il a fait à Vanves pendant cette guerre, parlant de son urbanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer envers ses administrés.

    Voilà 40 ans, en 1974 : Création du biblio club, première réalisation d’une politique du livre et de la lecture en direction des enfants : En moins de 4 ans, 560 enfants étaient inscrits, et pouvaient utiliser un fonds de 2000 livres. 10 ans plus tard, ils étaient 1550 disposant de 7150 livres. Le Foyer Danton était ouvert avec son restaurant pour les aînés vanvéens 

    Voilà 30 ans en 1984 : L’opération de rénovation du Plateau prenait fin. Si la première ZAC a été achevé en 1978, la seconde le fut en 1984 non sans mal, avec un déficit de11 M€ à cause de la crise immobilière qui a faillit mettre en cause la bonne fin de cette opération qui a demandé 25 ans pour aboutir. Le mode de cadencement des feux tricolore en 3 phases était mis en place au carrefour du Maréchal de Lattre de Tassigny. Un rond point était aménagé au carrefour de l’Insurrection pour éviter de trop nombreux accidents. La section de la LICRA qui était créée en 1984, a tenu sa première réunion avec JP Bloch qui avait dédicacé son livre « jusqu’au dernier jour » et reçu sur son stand du forum des association Richard Berry et Jane Masson qui vivaient alors ensemble. Pierre Bousquet était nommé à la Rentrée 1984 proviseur du lycée Michelet et remplaçait M.Jehl qui prenait sa retraite après 14 ans de service. La police municipale était créée avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué Sécurité auprès du maire. Saint Français lancait la construction de son église actuel dessiné par l’architecte vanvéen, Alain Lamy. Enfin, Vanves accueillait le Congrés Départemental de l’UNC 92 à la mi-Mai. Projet que souhaiterait rééditer en 2018 le président actuel de l’UNC Vanves, Paul Guillaud.

    Voilà 20 ans, en 1994 : Les travaux de rénovation de la Maison de retraites Larmeroux prenaient fin après 3 ans de chantiers pour transformer les dortoirs en 41 chambres avec sanitaire lavabo-douche, un second ascenseur, réfection des cuisines et accessibilités

  • REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIER : PREMIERES ESQUISSES D’UN PROGRAMME POUR VANVES EN 2014-20

    La toute dernière des 36 réunions semestrielles de quartier du maire de Vanves, à l’école Larmeroux, lundi soir,  a été tout à fait représentative de ses 3 dernières réunions publiques de la mandature : Bernard Gauducheau a donné quelques pistes sur ce que sera son programme municipal pour son 3éme mandat, pour ceux qui ont été très attentif, notamment sur le plan de l’aménagement et d’équipement de Vanves : Le quartier Aristide Briand tout autour de l’axe formé par les terrains et la rue du même nom dont il a parlé lors de cette réunion. Le Plateau qui  présente certaines faiblesses comme l’ont exprimé des habitants lors de la réunion à l’école Marceau, et nécessite un vaste plan de requalification de ses espaces et voies publics (place des Provinces, rue Auguste Compte, Square E.Jarrousse..)  que devrait faciliter l’étude de domanialité réalisée ses derniers mois avec GPSO. « La ville ne peut pas le faire tout seul, sans les copropriétés (et les bailleurs). Ce sera très complexe à monter. IL faudra le faire tronçon par tronçon. Ce sera un chantier pur l’avenir ». Donc pour la prochaine mandature

    Il en a profité pour commenter l’actualité : le projet de rénovation et de requalification  du parc des expositions – « son évolution va vers un centre de congrés, de rencontres moins  perturbant que les salons comme Bâtimat qui iront à Villepinte. Nous avons tout intérêt à avoir un centre de congrés qui créé des flux, génére des activités donc de la richesse » expliquait il – et  le projet de métropole du Grand Paris : « c’est théorique. Mais il est important que vous sachiez ce qui se trame ! J’ai été surpris dans les précédentes réunions publiques de voir que  les vanvéens sont conscient que des jours sombres qui nous attendent. Je n’ai jamais connu une époque avec une telle incertitude, ce qui est inquiétant » indiquait il en constatant qu’avec tout ce qui a été fait, les chantiers en cours, et les projets déjà bien avancés, « il ne restera plus d’espaces contructibles à Vanves ». Et c’est très bien, puisque l’un des objectifs de cette future métropole est de s’attaquer au logement en densifiant la petite Couronne. Vanves qui fait partie des communes les plus denses, ne se prêtera pas ainsi à cette politique. 

    Le secteur Aristide Briand sera inscrit dans le programme car il s’agit de mener l’opération prévu sur les terrains (1658 m2) de la CPAM,  du Conseil Général (CVS), de l’ex-DDE 92 où devraient être construit 130 à 150 logements dont 25% sociaux. Le maire a indiqué que le jury constitué pour choisir le projet qui sera retenu, en a sélectionné  6 dont il a demandé des compléments d’informations à leurs auteurs. Ils ont six semaines pour répondre. « On devrait savoir où on en est en Février 2014 ». Gérard Laubier a fait le point sur les 5 autres chantiers  en cours de réalisation dans ce quartier : Le chantier rue René Coche (GFBI) qui pose le moins de problèmes, devrait se termine rà la fin 2014. A contrario, Martek   est celui qui en pose le plus, avec les fissures apparues dans certains pavillons de la villa des Matrais provoquées par le chantier des fondations durant l’été 2013. Les deux niveaux de sous-sol sont terminés. Depuis la Rentrée et jusqu’en Juin, un agent de sécurité présent dés 6H du matin,  est chargé d’éviter que les camions ne bloquent le quartier dés potron-minet, et à partir de 7H30 de régler la circulation et éviter leur stationnement.

    « Si ce quartier subit une forte transformation et évolution, c’est tout simplement parce que le PLU voté par le conseil municipal lui a donné plus de constructibilité, ce qui a incité les propriétaires à faire des transactions immobilières. Après tous ces chantiers nous requalifierons cette rue Aristide Briand. Et nous demanderons au Conseil Général de faire de même avec la rue Raymond Marcheron car cette voie départementale est l’un des derniers axes à travailler après Pasteur-Marcel Martinie-Jézéquel » a indiqué le maire qui a été interrogé tout d’abord sur l’enquête publique sur la rue de l’Avenir et le calendrier : « Les procédures se mettent en place. L’enquête publique devrait se dérouler début 2014. Nous programmons des crédits à GPSO (40 000 €) pour mener les étdes de requalification ». Ensuite sur les travaux réalisé actuellement à l’angle des rues Hoche et du Docteur Arnaud : « C’est un petit bâtiment qui appartient à une famille qui a beaucoup de biens et n’habite pas Vanves. La ville a proposé de le racheter pour faire un square à cet emplacement. Elle a refusé prétextant vouloir le  préserver car c’est là que le grand père a ouvert son premier atelier. Du coup, un petit immeuble d’habitations est en construction. Mais ce n’est pas grandiose ! ».